Page:Kleist - Contes, t. 1, trad. Cherbuliez, 1832.djvu/33

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Paris, se rendit à Boulogne, puis revint bientôt dans la capitale, où il ne retrouva point son ami, et ne put avoir de ses nouvelles. Alors se réveilla en lui le désir de revoir sa patrie. Il partit aussitôt pour s’y rendre, mais une cruelle maladie le retint à Mayence pendant près de six mois.

Après sa guérison, il alla à Postdam, et de là à Berlin, où il travailla encore au département des finances. Il retrouva son ami, avec lequel il se réconcilia bientôt, et animé d’un nouveau zèle il s’abandonna de nouveau à ses inspirations poétiques.

Un jour qu’il engageait son ami à composer aussi une tragédie, ce-