Page:Kleist - Contes, t. 1, trad. Cherbuliez, 1832.djvu/36

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

y retrouva son ami, et fit la connaissance de A. Muller. Il était alors plein de zèle ; il versifia sa Penthésilée, acheva Kohlhaas et la plupart de ses autres contes, et termina la plus grande partie de ce qu’il a laissé. Son Robert Guiskard fut de nouveau mis en œuvre, il en donna plusieurs extraits dans un journal annuel intitulé Phébus qu’il publiait en société avec A. Muller.

L’état de l’Allemagne, le triste avenir qui semblait se préparer pour elle, devaient nécessairement affliger tout homme ami de sa patrie. Ce sentiment et la haine que lui inspiraient les ennemis oppresseurs de son pays, enflammèrent la verve de notre poète, et chassè-