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Page:Kleist - Contes, t. 2, trad. Cherbuliez, 1832.djvu/112

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qu’il eut réussi à se débarrasser du voyage de Constantinople et que ses autres affaires furent terminées, il partit de Naples, et arriva à M… peu de jours après l’époque fixée par lui. Le commandant le reçut avec un air embarrassé ; il prétexta une affaire importante qui l’appelait hors de chez lui et pria son fils de l’entretenir en son absence.

Le grand-forestier se rendit donc dans son appartement, et, après de courtes salutations, il lui demanda s’il était déjà instruit de ce qui s’était passé dans la maison du commandant en son absence.

« Non, » répondit le comte, dont une légère pâleur couvrit passagèrement les joues.

Alors le maître des forêts lui raconta de quelle honte la marquise venait d’entacher la famille, et les évé-