Page:Kleist - Contes, t. 2, trad. Cherbuliez, 1832.djvu/50

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ché de tout ce que vous venez de me dire, et mon projet était bien de me rendre auprès de vous, et de présenter mes hommages à vos dames, dès que mes occupations m’en laisseront le loisir… »

En ce moment, plusieurs officiers lui remirent des rapports qui le rappelèrent à ses devoirs.

Aussitôt que le jour parut, le général en chef des troupes russes vint prendre possession du fort. Il montra la plus grande déférence pour M. de Géri, et lui laissa sur sa parole la liberté de se rendre où il voudrait.

« Je ne sais, répondit le commandant, comment vous exprimer ma gratitude. Combien, dans ce jour, ne dois-je pas aux Russes, et surtout au jeune comte Fitorowski, lieutenant de chasseurs !