Page:Kleist - Contes, t. 2, trad. Cherbuliez, 1832.djvu/87

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

mon vœu le plus ardent eût été de me marier avant mon départ.

— Vous marier ! s’écrièrent tous les membres de la famille.

— Nous marier, répéta le comte ; et baisant la main de la marquise, qui lui demanda s’il était dans son bon sens, il lui assura qu’un jour viendrait où elle le comprendrait.

Le commandant et son fils étaient sur le point de se fâcher de cette assertion ; leur faisant ses adieux avec la même chaleur, le comte les pria de n’y plus penser, et partit.

_____