Page:Klingsor - Humoresques, 1921.djvu/131

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Et fais envoler la poussière fine Sous les roues de ta berline.

A la croisée de son château m'attend celle Aux yeux d'or vert troublés d'émoi, Aux lèvres chères de jouvencelle; Bon postillon de Longjumeau, grimpe en selle Et vite, vite, emmène-moi.

Galope et tu auras vingt beaux sols français, Bon postillon de Longjumeau, vingt ou trente, Et de plus quand ma mie ôtera son corset, Tu pourras toi aussi caresser la servante, D'une main leste, jusqu'où tu sais.