Aller au contenu

Page:Klobb - Dernier carnet de route au Soudan français, 1905.djvu/119

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
108
CARNET DE ROUTE


etc., etc…, à la suite duquel on m’a apporté mon courrier, avec des masses de petits bleus à l’adresse du « lieutenant-colonel Klobb ». — Le poste tout entier a manifesté sa joie en apprenant ma nomination. Mes bons troupiers noirs m’aiment beaucoup, parce qu’ils me connaissent depuis longtemps, que je parle leur langue, et parce qu’ils voient que, moi aussi, je les aime bien. Ces noirs ont, peut-être, tous les défauts qu’on voudra, mais ils sont bons comme du pain ; ils n’ont ni méchanceté, ni rancune, surtout les Bambaras, les Malinkés, et aussi les noirs de la région, les Songhaïs, dont malheureusement, je ne parle pas la langue.

La crue du Niger, qui a commencé le 1er juillet à Kabara, n’est pas encore arrivée ici. Résultat : privation des bains que l’on ne peut prendre qu’aux hautes eaux.


Tombouctou, 3 Septembre 1898.

Je ne montais pas un cheval noir, à la