et, en Novembre, j’en suis à dix. On
marche de dune en dune, dans un pays
assez boisé, où il y a quelques campements,
ou plutôt quelques traces de campements
de nomades, et beaucoup d’antilopes.
Le terrible vent de l’hiver n’est
pas encore levé, ce ne sera que pour
Décembre et Janvier. La température est
excellente. Les menus le sont moins :
rien à manger, dans cette brousse, autre
que de la viande et du riz. Pas de villages,
donc pas de poulets, pas d’œufs,
même pas de biscuit, tout ayant été
mangé pendant la dernière colonne. Du
pain de quatre jours, qui nous est arrivé
par pirogue, a été trouvé excellent. Que
mes préoccupations sont donc peu intellectuelles !
Mon fameux et tant souhaité poste de Bamba est désormais chose faite. Quatre bâtiments sont achevés, les autres seront finis dans un mois. J’ai passé à Bamba