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Page:Klobb - Dernier carnet de route au Soudan français, 1905.djvu/172

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DU LIEUTENANT-COLONEL KLOBB


qui est, je crois, dans les environs de cette localité. Mais les renseignements sont vagues. Pour faire ce que je fais, le ministre avait demandé un officier voisin de Say. Peut-être trouvera-t-il bizarre que ce soit un officier partant de Kayes qui soit désigné. En tous cas, il faut être là-bas le plus vite possible, c’est pour cela que je vais à marches forcées.

Il pleut depuis trois ou quatre jours ; c’est bien précoce. J’ai attrapé déjà une bonne tornade, si les pluies sont établies ; ce ne sera pas la dernière. Les beaux flamboyants tout rouges qui environnent ma paillotte dégouttent, je fais mettre des peaux de bœufs sur mes caisses et je m’en vais.


18 Mai 1899.

Ma pirogue navigue vers El Oualedji. Je serai le 20 à Kabara. De Kayes à Kabara, 1,390 kilomètres. Il m’aura fallu vingt-quatre jours pour les faire dans les conditions suivantes : 170 en chemin de

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