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Page:Klobb - Dernier carnet de route au Soudan français, 1905.djvu/173

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CARNET DE ROUTE


fer, 400 à cheval, 825 en pirogue. Je ne fais que 63 kilomètres par jour avec ma pirogue. Je pourrais faire plus si l’eau n’était pas si basse, car je ne m’arrête qu’une heure et demie le matin, une heure et demie le soir, et de minuit à quatre heures pour laisser dormir les laptots. Pendant les seize à dix-sept heures qui restent, mes pauvres laptots travaillent sans s’arrêter. Je les ai changés à Mopti, je les changerai à Kabara. Ma pirogue tourne et roule plus que n’importe quel paquebot, le premier jour on a quelque peine à digérer ses repas. Maintenant, je suis fait à ce régime, tout en aspirant à en sortir, ce qui sera le 27, vers Gao. Comme service, j’ai toujours mon fidèle Diabé. Avec mes cuisiniers, j’ai peu de chance. J’ai dû renvoyer Maka, qui était par trop paresseux, j’en ai un autre, bon marcheur, bon chasseur, bon boucher, mais fichu cuisinier. Il est vrai que je ne lui donne guère de temps pour préparer ses repas. Pendant l’heure et demie d’ar-