à sa poursuite. Allouda n’est pas un
brave, mais c’est un homme instruit et
considéré comme parfaitement capable
de commander à ses gens maintenant
que N’Gouna a disparu.
Après la mort de N’Gouna, Allouda vint immédiatement à Tombouctou avec le fils de N’Gouna qui, au nom des Kel-Antsars de l’Est, venait demander la paix sans condition. Je demandai à Mohamed N’Gouna de m’apporter au préalable la moitié des biens de son père, biens dont la liste fut écrite sur ses indications, et il s’engagea à le faire sous peu de jours. Profitant de mon départ dans l’Est, N’Gouna ne donna plus signe de vie à Tombouctou ; il tenta de s’installer chez les Berabichs, puis chez les Hoggars, tandis que les Kel-Antsars, toujours insoumis, séjournaient dans leur puits habituel ou venaient se mêler aux Kel-N’Gounas soumis. Mis au courant de cette situation par le capitaine Robbe, je prescrivis que deux reconnaissances parti-