hommes. Ils sont depuis ce moment sur
la rive gauche, et j’ai dirigé contre eux
les deux reconnaissances du capitaine
Cristofari et du lieutenant Hutin. La première
les a atteints sérieusement au puits
d’Argabech, le bruit a couru ensuite
qu’ils avaient quitté le pays pour remonter
dans l’Adrar, cela n’a rien d’impossible,
car ils ne sont pas assez riches
pour avoir besoin du fleuve et ont assez
de chameaux pour aller au désert.
Oulimidens. — J’écris ce nom comme il est prononcé à Gao et par les autres Touaregs.
C’est le nom d’une des quatre grandes familles entre lesquelles Duveyrier partage les Touaregs, mais beaucoup de Touaregs de cette souche portent d’autres noms, tels les Igouadarens, les Dimicks, les Megalazens.
Les Oulimidens actuels ont trois chefs : Madidou, Eliacen, Rhiben ; ces trois chefs commandent à 1,200 nobles, à des vassaux, à des captifs, et possèdent sur le