ne pouvant donner aucun autre nom de
village que ceux de Kalongo et de Damangara.
La colonne trouva tous les villages
brûlés, abandonnés ou évacués précipitamment
dès qu’elle était signalée. Elle
fit un seul arrêt de quarante-huit heures
dans le village A, où elle arriva le
9 juillet.
Là, le colonel, ayant pu faire rentrer quelques habitants qui s’étaient enfuis, apprit que Voulet n’était qu’à trois jours de marche en avant.
Il lui écrivit de suite une lettre pour le prier de l’attendre et la fit porter par les tirailleurs Mamadou-Kamara, Massa-Sidibé, Demba-Diara, et Zan-Taraoré.
Partis le 9 juillet, ils rejoignirent le convoi Voulet le lendemain 10 juillet, à 5 heures du soir, dans le village E.
Le premier blanc qu’ils virent fut le sergent d’infanterie de marine Bouthel. Il leur demanda d’où ils venaient, s’il y avait un convoi avec le colonel ; puis il monta à cheval pour aller porter la lettre