du colonel à Voulet, qui se trouvait au
village F.
Le sergent leur donna pour guide un tirailleur du convoi ; mais il revint presque aussitôt et leur fit faire demi-tour, en disant que Voulet leur donnait l’ordre de rester en arrière, de passer la nuit au convoi, et d’attendre au lendemain.
Le lendemain 11 juillet, le sergent Bouthel les fit équiper, et leur assigna une case en dehors du convoi.
Vers huit heures, Mamadou-Kandé, tirailleur auxiliaire, planton du sergent, vint les chercher. Le convoi partait et le sergent amena les quatre tirailleurs avec lui.
Au bout d’une heure environ, le convoi s’arrêta et campa au village G.
À midi, Voulet vint à G, fit appeler Mamadou-Kamara et dicta une lettre au sergent Bouthel, et l’emporta. Il la renvoya au sergent le soir, après l’appel, par un spahi.
Dans la nuit, le convoi se mit en marche.