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DU LIEUTENANT-COLONEL KLOBB


recommencer la course ; toutes étaient arrivées en même temps ! Le soir, j’ai coffré un Maure, marabout important qui était ici en espion, et j’en ai lâché un autre, que j’avais mis en prison pour tentative de vol de femmes ; je n’ai gardé que son chameau. Avec une longue promenade le matin, une seconde le soir, avec un rôle d’impôt rectifié et envoyé à Kayes, tel a été mon quatorze juillet.


Soumpi, 10 Août 1897.

Je me disposais à expédier de Sokolo un volumineux courrier, quand m’est arrivé un télégramme me prescrivant de partir pour l’Est, jusqu’au Niger, et de m’en aller vers Tombouctou avec une petite colonne. Je me suis donc expédié moi-même, et me voici à Soumpi, sur les bords du Niger, à cinq jours en amont de Tombouctou. Je repars aujourd’hui pour Goundam, où me rejoindront, des quatre points cardinaux, des troupes que je conduirai à Tombouctou, ayant mes colis