moi, mais pour une région dont je ne
suis pas le commandant. Pourvu, pendant
ce temps, qu’il n’arrive rien dans mon
Sahel où il n’y a ni troupes, ni chef !
Demain, sans prévoir le moins du monde si nous rencontrerons les Touaregs, Goldschoen et moi nous mettrons en route. Nous avons attendu la lune de manière à ne pas passer des nuits entières dans l’attente d’une attaque. Je pars avec une colonne par terre, non loin du Niger, en marchant dans l’est, tandis que Goldschoen est sur le fleuve, embarqué avec une compagnie et d’autres forces. Nous irons, sans doute, à un point nommé Rero, où nous formerons deux colonnes, l’une au nord, l’autre au sud, d’après nos renseignements recueillis sur l’ennemi. Je compte être de retour du 15 au 20, et repartir alors pour Sokolo par Goundam et Raz el Mâ.
Nous avons appris la mort de ce pauvre