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DU LIEUTENANT-COLONEL KLOBB


ai revus que dans la nuit du surlendemain. Le guide s’était trompé ; bêtes et gens, égarés, avaient marché pendant vingt-quatre heures sans eau, ce qui est cruel pour des noirs.

Mon voyage se poursuit : Excellente température — bonne nourriture — déjeuners seulement un peu tardifs, vers midi ou une heure ; nuits courtes, mais bonnes. Je serai à Tombouctou vers le 28 décembre.


Tombouctou, 2 Janvier 1898.

Triste jour de l’an, que celui que l’on passe seul, sans parents, sans amis. Les vœux, que j’ai reçus en grand nombre, des officiers, des Pères, de quelques commerçants blancs ou noirs, des chefs de la ville, ne valent pas les leurs. La famille ne se remplace pas.

Aujourd’hui dimanche, messe. Quelques officiers me suivent à Notre-Dame de Tombouctou, que les petits captifs,