ai revus que dans la nuit du surlendemain.
Le guide s’était trompé ; bêtes et
gens, égarés, avaient marché pendant
vingt-quatre heures sans eau, ce qui est
cruel pour des noirs.
Mon voyage se poursuit : Excellente température — bonne nourriture — déjeuners seulement un peu tardifs, vers midi ou une heure ; nuits courtes, mais bonnes. Je serai à Tombouctou vers le 28 décembre.
Triste jour de l’an, que celui que l’on passe seul, sans parents, sans amis. Les vœux, que j’ai reçus en grand nombre, des officiers, des Pères, de quelques commerçants blancs ou noirs, des chefs de la ville, ne valent pas les leurs. La famille ne se remplace pas.
Aujourd’hui dimanche, messe. Quelques officiers me suivent à Notre-Dame de Tombouctou, que les petits captifs,