Page:Kropotkine - La Conquête du pain.djvu/226

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vailler la terre, d’abattre des arbres dans la forêt, de courir en mer contre la tempête, de sillonner l’espace sur la locomotive. Mais n’en faites pas un paresseux en le forçant, toute sa vie, à surveiller une petite machine à poinçonner la tête d’une vis ou à percer le trou d’une aiguille !

Supprimez seulement les causes qui font les paresseux, et croyez qu’il ne restera guère d’individus haïssant réellement le travail, et surtout le travail volontaire, que besoin ne sera d’un arsenal de lois pour statuer sur leur compte.