Page:Kropotkine - La Grande Révolution.djvu/756

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tion du pouvoir impérial, — si elle touche révolutionnairement à la grande question foncière, — jusqu’où ira-t-elle ? Saura-t-elle éviter la faute des assemblées françaises, et donnera-t-elle le sol, socialisé, à ceux qui veulent le cultiver de leurs bras ? — Nous ne le savons pas. Répondre à cette question, serait du domaine de la prophétie.

Ce qui est certain, c’est que, quelle que soit la nation qui entrera aujourd’hui dans la voie des révolutions, elle héritera de ce que nos aïeux ont fait en France. Le sang qu’ils ont versé, ils l’ont versé pour l’humanité. Les souffrances qu’ils ont endurées, ils les ont subies pour l’humanité entière. Leur lutte, les idées qu’ils ont lancées, le choc de ces idées, — tout cela est le patrimoine de l’humanité. Tout cela a porté ses fruits et en portera encore bien d’autres, bien plus beaux, en ouvrant à l’humanité de larges horizons, avec ces mots : Liberté, Égalité, Fraternité, luisant comme un phare, vers lequel nous marchons.




FIN