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Page:Krudener - Valerie.djvu/39

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avoit été bien mieux dit, bien mieux démontré avant moi ; mais on ne résiste guère à l’envie de communiquer aux autres ce qui nous a profondément émus nous-mêmes. Il est un enthousiasme qui est à l’âme ce que le printemps est à la nature : il fait éclore mille sentimens, il fait verser des larmes auxquelles on croit le pouvoir d’en faire répandre d’autres.

C’était là ma situation en lisant les fragmens de Gustave ; et si quelques regards attendris s’attachent sur cet ouvrage, comme sur un ami qui nous a révélé notre propre cœur, ils sauront tout à la fois et m’excuser et me défendre.