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ses accents, ses silences, ses coupures, ses roulements, son mètre, sa vibration, son harmonie.
Il y a des lignes fausses, comme il y a des vers faux.
Elle est donc bien près d’être un admirable maître de la prose, Mme Marie Krysinska, qui a érigé sur la platitude contemporaine le crucifix de cet étonnant calvaire, dédié au parfait rythmeur parnassien, Raoul Gineste, en de beaux rythmes dénoués comme une robe de sybille. »
De la lande attristée, vers le ciel d’or glorieux,
Monte la vieille croix de pierre
Aux héroïques bras jamais lassés,
De leur geste large ouvert, et sur qui les averses
Ont mis l’offrande des mousses.
Et dans l’ombre commençante,
La vieille croix agrandie
Semble unir au sol le zénith
Comme un pont jeté
Sur les éthéréennes ondes,
Comme un sublime et symbolique pont, menant,
De la lande attristée, vers le ciel d’or glorieux.