Page:Krysinska - Rythmes pittoresques, 1890.djvu/14

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Au travers
De ces branches emmêlées :
On dirait
Un doux firmament vert
Étoilé
Des trous d’azur de l’éther.
 


Quelle exquise symphonie !
Les jeunes pousses ont
Le plumage tendre
Des poussins s’ébattant au soleil,
Dans les cours des fermes.

Et les pubères feuillages
Sont l’émeraude précieuse,
Dont la prodigue main des anges
Broda le manteau du ciel.

Les troncs bruns des sycomores
Ont l’attitude chaste du sommeil
Des bêtes
Aux brunes fourrures.

Les bouleaux souples
Dansent comme des almées
Dans leurs blancs atours.