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Et les aimables lianes
Prennent dans leurs bras amoureux
Les torses des puissants chênes.
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La Source aux yeux candides,
À la chevelure verte,
Baigne dans l’eau ses cuisses de jade.
Sa gracieuse oreille de corolle
Écoute le bruit délicat
Des herbes frôlées
Par le lézard, —
Au milieu du calme extatique
Des ramures. —
Et le regard rieur de ses yeux candides
Suit le manège des vertes grenouilles ;
Tandis que sa main charmante,
Et claire comme un nénuphar,
Joue avec le collier de jolis cailloux luisants
Qui murmure autour de son cou.
3 août 1889.