Page:Krysinska - Rythmes pittoresques, 1890.djvu/35

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Qui se levaient ainsi que des Ombres maudites
De leurs tombeaux
Et je crus entendre leurs connues antiennes, —
Menteuses antiennes. —
Mais c’était seulement un crapaud
Qui radotait.
 
Rythmes endormis dans les branches,
Gazon morose !
Heure pleurante comme une veuve,
Contagieuse douleur
Des choses !

Or tandis que j’allai dans tout ce paysage,
Par les Ténèbres conquis ;
Je vis, seules rayonnantes, comme des étoiles tombées —
Comme des étoiles sur le gazon morose, —
Apparition tranquille :
De blanches Chrysanthèmes.