Page:Krysinska - Rythmes pittoresques, 1890.djvu/55

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Ainsi es-tu crucifié, ô mon cœur !
Et malgré les clous féroces qui te déchirent,
Agrandissant tes blessures, — tes saignantes blessures,
Tu t’élances vers l’Idéal,
À la fois ton bourreau et ton consolateur.

Le soleil se couche majestueux et mélancolique.
Sur la grande porte, les ailes ouvertes, agonise l’oiseau crucifié.

26 mai 1883.