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FEMMES


MAGDELAINE



À Arsène Houssaye.


L’air est plus opprimant par ce soir d’orage
Dans le creux de roche où Magdelaine pleure —
Et des pierres émane une odeur de tristesse.

Loin sont les jours
Où sa victorieuse beauté
Lui était
Comme une couronne
Et l’éclat astral de ses yeux
Comme une gloire —
Un deuil cruel et cher la possède pour jamais. —

Loin sont les jours
Où la radieuse éblouissance de son corps
Se constellait d’orfèvreries —