Aller au contenu

Page:Kuhff - Les Enfantines du bon pays de France, 1878.djvu/14

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

et celui des Formulettes, ont reçu, pendant la réimpression même de la présente édition, un appoint très-opportun par deux publications dans lesquelles il nous a été permis de puiser à pleines mains. La première est le livre de M. E. Rolland sur les Devinettes de la France. Nous sommes reconnaissants à l’auteur et à l’éditeur, M. Vieweg, de l’autorisation qui nous a été donnée libéralement d’y faire de larges emprunts. L’autre publication, à laquelle nous avons a payer notre dette de reconnaissance, est la Mélusine, publiée par MM. Gaidoz et Rolland. Cette Revue se propose de mettre au jour la poésie traditionnelle, ainsi que les contes et les légendes répandus dans le peuple sur toute l’étendue de la France. Elle doit à la science et au talent de ses fondateurs de jouir dès aujourd’hui d’une autorité qui lui mériterait le concours de tous les hommes instruits, l’appui de tous ceux qui, vivant en contact avec le peuple, pourraient prendre sur le fait et fixer ses croyances et ses traditions.

On voit qu’après bien des traverses, ce recueil des Enfantines s’est approché lentement du but qu’il s’était proposé. Nous ne prétendons pas faire un choix, mais établir une sorte d’inventaire des poésies ou rimes qui ont trait à la vie