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EUGÈNE L’ÉCUYER

NOTICE BIOGRAPHIQUE


Qui connaît le notaire François-Eugène L’Écuyer ? Il est, ce semble, presque oublié et pourtant ce fut un des pionniers de notre littérature, ce fut un de ceux qui ont battu la marche il y a plus de soixante ans. Le premier chez nous il a cultivé la nouvelle et le roman, et ce titre devrait lui valoir d’être cité, ne fut-ce que dans une note, dans les auteurs de l’histoire littéraire canadienne. Les bibliographies comme celles de Morgan : « Bibliotheea Canadensis » ; de P. Gagnon : « Essai de Bibliographie » et de Dionne : « Inventaire chronologique » ne contiennent pas même son nom.[1]

Aucun des recueils de biographies de nos contemporains, comme ceux de Morgan, de Rose, de Taylor, et autres que j’ai consultés, ne renferme une simple ligne de biographie.

À part une petite note parue dans le « Répertoire National », quinze lignes de biographie dans le « Bulletin des Recherches historiques » et une page de

  1. Le tome II de « l’Essai de Bibliographie canadienne » qui vient d’être publié par la cité de Montréal, sous la direction de M. Frédéric Villeneuve, renferme cependant une note qui se lit comme suit : No 1169. L’Écuyer (Eugène). « Le jour de l’an. » S. l. n. a. ni titre particulier, 17 p. in-16., relié dans le volume « Petit Mélange. » (Gagnon P.) — « Essai de bibliographie canadienne », tome II, in-8 de 462 p. Montréal, 1913.

    Note éditoriale. — De plus, il a pu pratiquer comme notaire pendant près d’un demi-siècle avant que son nom ne paraisse au tableau de cette profession. Mais il a fait d’autres écrits que des actes authentiques et, « scripta manent », ce sont surtout ces écrits qui restent, »