Aller au contenu

Page:L'Écuyer - La fille du brigand, 1914.djvu/139

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

— Et sa petite fille, où est-elle ? demanda M. D…

— Elle doit être chez moi à présent, j’ai donné ordre à Magloire d’aller la chercher.

— C’est bien, tout est terminé maintenant.

— Oui, dit M. des Lauriers, et il ne nous reste plus qu’à fixer le mariage de Stéphane avec Helmina à demain ; nous épargnerons autant que possible le trop d’éclat et de tumulte. Vous êtes tous de la noce, mes amis, c’est un repas de famille où il vous faut assister………

Le dénouement était facile à prévoir.

Il n’est que cinq heures, l’aurore vient de disparaître et les conviés sont déjà sur pied. Il n’y a pas jusqu’à Magloire qui a endossé l’habit de drap vert à l’antique et se pavane sous un énorme chapeau de castor à longs poils et à larges bords.

La cloche tinte ; on se met en marche et on suit gaiement la route de l’église…

Puis un tumulte se fait entendre, et on aperçoit une foule qui se presse autour d’un cadavre. M. des Lauriers et M. D… en approchant de plus près reconnaissent le corps d’un noyé, c’est celui de maître Jacques.

— N’en parlons pas, dit M. D… cela pourrait peut-être troubler notre petite fête.

Une heure après les fiancés sont unis ; tout est fini heureusement. Le reste de la journée se passe paiement comme le jour d’une noce, et le soir le soleil se couche radieux pour les nouveaux époux.

FIN.