Page:L'Épée-Bébian.- Art d'enseigner aux sourds-muets, 1820.djvu/87

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Et ne serait-on point injuste de lui en disputer l’invention ou de l’accuser de plagiat ? M. Amman a très-bien répondu à ceux qui lui ont fait ce reproche.

Il est toujours permis de profiter des lumières de ceux qui ont écrit avant nous ; mais un plagiaire est un homme méprisable, qui cherche à s’en faire honneur, comme s’il les eût tirées de son propre fonds. Doit-on supposer cette bassesse dans des hommes d’un mérite distingué ?

Je n’entrerai point dans le détail des explications que nos deux savans auteurs ont données, tant sur la théorie que sur la pratique de la matière qu’ils traitaient. Leurs ouvrages sont deux flambeaux qui m’ont éclairé ; mais dans l’application de leurs principes, j’ai suivi la route qui m’a paru la plus courte et la plus facile pour en faire usage.