& ſur ſes attributs, & les Reflexions du P. Tournemine, Jéſuite, ſur l'Athéiſme, auxquels Traités il a mis ſes notes en marge ſignées de ſa main.
Il avoit écrit deux Lettres aux Curés de ſon voifinage, pour leur faire part de ſes ſentimens, &c. Il leur dit qu’il a conſigné au Greffe[1] de la Juſtice de ſa Paroiſſe une Copie de ſon Ecrit en 366 feuillets in-8vo., mais qu’il craint qu’on ne la ſupprime, ſuivant le mauvais uſage établi, d’empêcher que les ſimples ne ſoient inſtruits, & ne connoiſſent la vérite.[2]
Ce Curé a travaillé toute ſa vie en ſecret, pour attaquer toutes les opinions qu’il croyoit fauſſes.
Il mourut en 1733, âgé de 55 ans: on a cru que, dégouté de la vie, il s’étoit exprès refuſé les alimens néceſſaires, parce qu’il ne voulut rien prendre, pas même un verre de vin.
Par ſon teſtament, il a donné tout ce qu’il poſſédoit, qui n’étoit pas conſidérable, à ſes Paroiſſiens, & il a prié qu’on l’enterrât dans ſon Jardin.