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L'HOMME, CET INCONNU

l'utérus, à la gestation, ou au mode d'éducation. Elles viennent d’une cause très profonde, l'imprégnation de l'organisme tout entier par des substances chimiques, produits des glandes sexuelles. C'est l'ignorance de ces faits fondamentaux qui a conduit les promoteurs du féminisme à l'idée que les deux sexes peuvent avoir la même éducation, les mêmes occupations, les mêmes pouvoirs, les mêmes responsabilités. En réalité, la femme est profondément différente de l’homme. Chacune des cellules de son corps porte la marque de son sexe. Il en est de même de ses systèmes organiques, et surtout de son système nerveux. Les lois physiologiques sont aussi inexorables que les lois du monde sidéral. Il est impossible de leur substituer les désirs humains.

Nous sommes obligés de les accepter telles qu’elles sont. Les femmes doivent développer leurs aptitudes dans la direction de leur propre nature, sans chercher à imiter les mâles. Leur rôle dans le progrès de la civilisation est plus élevé que celui des hommes. Il ne faut pas qu’elles l’abandonnent.

L'importance des deux sexes dans la propagation de la race est inégale. Les cellules du testicule forment sans cesse, pendant tout le cours de la vie, des animalcules doués de mouvements très actifs, les spermatozoïdes. Ces spermatozoïdes cheminent dans le mucus qui couvre le vagin et l'utérus, et rencontrent à la surface de la muqueuse utérine, l'ovule. L’ovule est le produit d’une lente maturation des cellules germinales de l'ovaire. Celui-ci, chez la jeune femme, contient environ 300 000 ovules. Mais quatre cents environ seulement arrivent à maturité. Au moment de la menstruation, l'ovule est projeté, après éclatement du kyste qui le contient, sur la membrane hérissée de cils vibratiles qui le transportent dans