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Page:Léger-Félicité Sonthonax.- Proclamation 20 mars 1794.djvu/1

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PROCLAMATION.

AU IsOM DE LA REPUBLIQUE .

LÈGER-FEL1C1TÉ SONTHONAX,

Uomwufaite^-CiotE^e^ faj iSUe^uê fichue, , ’èéfiÿut auxS> îfeX~ 3~ taucaueX^ ^c. [’aA meticjut, Jouol, /t.

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X_iES MALHEURS de la nviit du 17 au 18 de ce mois ont épouvanté toute la population bLnche du Port-Républicain-, tous fïiyent éperdus dans la rade : leur émigration eft auïïi fubite que la terreur qui les a fa fis II eft temps de tafîurer les citoyens alarmés, & de leur faire Ternir le* dangtis d’une fuite aufti ma heuieufe. Qu’ils fe rappellent la deftine’e des citoyens du Cap , vendus par les capitaines américains volés, dépouillés , par les cotfaues anglais & qu’ils fe perfuadent bien qu’ils auront le même fort

L’orage qui a menace’ les européens eft pafTé. Les hommes du piys & les africains lavent qu’il eft de leur interet de le ; conferver. Combien de viâimcs innocentes n’ont-ils pas lauves , en les amenant pat troupe, foit aux cafernes , foit dans les forts. L’arroriié du délégué de la république peut garantir la tranquillité de la vi le.

Dans CES CIRCONSTANCES, NOUS AVONS ORDONNÉ, ET OR-DONNONS Ce qui luit ;