Page:Lénine - Discours aux congrès de l’Internationale communiste, 1973.djvu/239

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importance de premier plan. Elle doit être le fait, principalement, des ouvriers communiste révolutionnaire qui ont des attaches à la campagne. Se réfuser à ce travail ou le confier à des éléments semi-réformistes peu sûrs équivaut à renoncer à la révolution prolétarienne.

6°) Tout parti désireux d’appartenir à la IIIe Internationale est tenu de démasquer non seulement le social-patriotisme avoué, mais également l’hypocrisie et la fausseté du social-pacifisme ; démontrer systématiquement aux ouvriers que, sans le renversement révolutionnaire du capitalisme, aucune cour internationale d’arbitrage, aucun débat sur la réduction des armements, aucune réorganisation « démocratique » de la Société des Nations ne sauraient sauver l’humanité de nouvelles guerres impérialistes.

7°) Les partis désireux d’appartenir à la IIIe Internationale sont tenus de reconnaître la nécessité d’une rupture totale et absolue avec le réformisme et la politique du « centre », et de faire de la propagande en faveur de cette rupture dans les milieux les plus larges de leurs organisations. Sans cela, aucune politique communiste conséquente n’est possible.

L’Internationale communiste exige absolument et sous forme d’ultimatum que cette rupture soit réalisée dans le plus bref délai. Elle ne peut admettre que des réformistes avérés, comme Turati, Modigliani et autres, aient le droit de se considérer comme des membres de l’Internationale communiste. Un tel état de choses conduirait la IIIe Internationale à ressembler singulièrement à la défunte IIe Internationale.