Page:Lénine - Discours aux congrès de l’Internationale communiste, 1973.djvu/240

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8°) Dans la question des colonies et des nationalités opprimés, les partis des pays dont la bourgeoisie possède des colonies et opprime d’autres nations doivent avoir une ligne de conduite particulièrement claire et nette. Tout parti désireux d’appartenir à la IIIe Internationale est tenu de démasquer impitoyablement les entreprises de « ses » impérialistes dans les colonies, de soutenir, non en paroles mais en fait, tout mouvement de libération dans les colonies, d’exiger qu’en soient expulsés les impérialistes nationaux, de cultiver dans les cœurs des ouvriers de son pays une attitude vraiment fraternelle à l’égard de la population laborieuse des colonies et des nationalités opprimées, et de poursuivre une agitation systématique parmi les troupes de son pays contre toute oppression des peuples coloniaux.

9°) Tout parti qui désire appartenir à l’Internationale communiste est tenu de mener systématiquement et sans faiblesse une action communiste au sein des syndicats, des coopératives et des autres organisations ouvrières de masse. Il est indispensable d’y constituer des cellules communistes qui, par un travail constant et opiniâtre, doivent gagner les syndicats à la cause du communisme. Ces cellules sont tenues, à chaque moment du travail quotidien, de démasquer la trahison des social-patriotes et les hésitations du « centre ». Elles doivent être entièrement subordonnées au parti dans son ensemble.

10°) Un parti appartenant à l’Internationale communiste est tenu de lutter opiniâtrement contre l’« Internationale » des syndicats jaunes d’Amsterdam. Il doit faire une propagande obstinée