Page:Lénine - Discours aux congrès de l’Internationale communiste, 1973.djvu/241

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parmi les ouvriers syndiqués pour la rupture avec elle. Il doit, par tous les moyens, soutenir le rassemblement international en voie de réalisation des syndicats rouges adhérant à l’Internationale communiste.

11°) Les partis désireux d’appartenir à la IIIe Internationale sont tenus de revoir la composition de leurs fractions parlementaires, d’en éliminer les éléments peu sûrs, de subordonner ces fractions, non en paroles mais en fait, à leurs comités centraux, d’exiger de chaque prolétaire communiste que toute son activité soit subordonnée aux intérêts d’une propagande et d’une agitation vraiment révolutionnaires.

12°) De même, la presse périodique et non périodique et tous les services d’édition doivent être entièrement subordonnés au Comité central du parti, indépendamment de la question de savoir si, à tel moment, le parti dans son ensemble est légal ou illégal ; il est inadmissible que des services d’édition, abusant de leur autonomie, poursuivent une politique qui ne soit pas entièrement celle du parti.

13°) Les partis adhérents à l’Internationale communiste doivent être organisés selon le principe du centralisme démocratique. Dans la période actuelle de guerre civile exacerbée, un parti communiste ne saurait faire son devoir que s’il est organisé de la manière la plus centralisée, s’il y règne une discipline de fer confinant à la discipline militaire, et si son organisme central est puissant, nanti de pouvoirs étendus et jouissant d’une autorité morale et de la confiance unanime de ses membres.