Clairon ne se le fit pas dire deux fois. Le lendemain, elle vendit ses quatre obligations turques au vingtième de leur valeur nominative. Le surlendemain, la paix était signée avec les provinces révoltées ; les Ottomanes reprenaient un cours ascensionnel qui faisait la joie des agioteurs ; mais, sans éprouver la moindre peine de cela, Clairon, à genoux devant la statue réinstallée dans sa niche avec tous ses ornements, parmi lesquels une tête neuve, Clairon disait, en se frappant la poitrine :
— Doux et aimable saint Joseph, mon vénérable protecteur, pardonnez-moi d’avoir été cause que vous vous soyez laissé manger votre tête par un rat.
À M. LOUIS VEUILLOT
Cette lettre a été publiée récemment en réponse à deux attaques consécutives du journal l’Univers.
Je me hâte de vous dire que M. Louis Veuillot s’est bien gardé de répliquer.
Voilà deux fois que vous me faites l’honneur de me prendre personnellement à partie dans votre peu estimable journal.
La première fois, vous m’avez qualifié de lanternier ; aujourd’hui, vous m’appelez sauvage retour