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LA VIE DE JÉSUS
voyaient que la potence pour l’expiation d’un blasphème, de même que les prêtres catholiques, quand ils en ont le pouvoir, brûlent vifs leurs adversaires convaincus du même délit. Ce n’est donc pas aux chrétiens qu’il convient de trouver cruels les
Pilate présente à la foule juive Barrabas et Jesus (chap. lxiii).
israélites qui condamnaient à mort pour une vantardise, laquelle est, à nos yeux, sans aucune conséquence.
Lorsque Caïphe eût ainsi tâté l’opinion publique au sujet du charpentier rebouteur, il leva la séance et laissa Jésus entre les mains des soldats, tandis qu’il se rendait dans ses appartements pour faire raccommoder son manteau et sa culotte.
Les gens du peuple étaient indignés contre le Christ ; si on le leur avait livré sur l’heure, ils l’auraient mis en pièces.