traînent pas péché lorsqu’ils proviennent d’une affection mutuelle ou du simple désir d’entretenir ou réchauffer l’amour conjugal, à condition toutefois qu’il n’y ait pas péril de pollution. Tout donc peut se résumer sous cette courte formule : ce qui se fait pour la fin est permis, contre la fin est péché mortel ; ni pour ni contre la fin est ou péché véniel ou nul péché.
Le confesseur doit encore interroger les époux au sujet des attouchements impudiques ou autres infamies qu’ils commettent souvent entre eux. Il peut commencer ainsi : « N’avez-vous rien fait avec votre conjoint en dehors des choses permises par le mariage, c’est-à-dire des choses nécessaires à la génération ? » S’il répond qu’il y a eu quelque chose de tel, il faut demander en quoi il consiste, et l’amener à déclarer enfin s’il y a eu des attouchements ou des exercices honteux ; il faut demander s’il y a eu pollution, ou danger de la souffrir ou de la procurer.