mortel d’impureté ? — Combien de fois ? — Combien de temps ? — Quelle est cette occasion ? — Est-ce dans la même maison que vous habitez ? — Cette occasion est-elle libre ou nécessaire ? — Avez-vous employé les moyens prescrits par votre confesseur ?
— 3. Êtes-vous resté seul à seul avec une personne de différent sexe que vous affectionnez, dans l’obscurité, hors de tout œil de surveillance, dans la maison, sur le seuil des portes ? — Avez-vous été à des rendez-vous ? — Dans des mauvaises compagnies ? — Dans les veillées où se trouvent réunis des jeunes gens des deux sexes ? — Dans des danses de nuit ou de cabaret ? — Courez-vous les fêtes le soir, les allées ou venues ?
— 4. Avez-vous eu des fréquentations pour le mariage longues, imprudentes ?
— Êtes-vous dans quelque habitude d’impureté ? — Laquelle ? — Seul ou avec d’autres ? — Depuis combien de temps ?
Etc., etc.
Quelle abomination ! Voilà comment les prêtres entendent leur sacerdoce ! Voilà les côtés secrets de la religion catholique !
M. Jules Ferry, à l’époque où il n’était pas encore ministre, a dit ceci : « La religion, c’est l’embrigadement de la bêtise humaine. » Il aurait pu ajouter : « Et le confessionnal, c’est la tanière des plus immondes cochons. »
Il faut être, en effet, — passez moi l’expression, — le dernier des saligots, pour se complaire à enseigner le vice graduellement, par menus détails, aux petits garçons et aux petites filles.