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LA CONFESSION

Et ils osent dire, ces hypocrites, que leur sacrement de pénitence purifie et rend plus vertueux !

Mensonge ! exécrable mensonge ! La confession n’est pas autre chose que l’école de l’impureté.

Voyez ce prêtre de Namur ; il met sous les yeux de la jeunesse un questionnaire infect, ignoble ; et, en tête de son livre, il écrit dans son avant-propos : « Sans le secours de la direction et des explications des catéchistes, cet Examen de conscience serait encore bien peu utile aux enfants. »

Il trouve qu’il n’en a pas dit assez. Il fait appel aux directeurs de conscience, aux catéchistes pour qu’ils développent ses infamies.

D’abord l’examen sommaire, les interrogations générales, conformes au livre de M. le curé et du petit catéchisme du diocèse. Ensuite, viendront les demandes précises et détaillées du confesseur, les explications compliquées, embarrassées et très minutieuses des jeunes pénitents et des jeunes pénitentes.

Doit-on s’étonner que dans ces longues conversations, roulant complaisamment sur des sujets scabreux, sensuels, sur des tableaux à damner saint Antoine lui-même, — doit-on s’étonner que parfois confesseur et pénitente se soient laissés aller à des explications que je m’abstiendrai de qualifier, qu’ils aient passé de la théorie du catéchisme à la pratique ?