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LA CLÉ D’OR

sition, et qu’après un assez long espace de temps, ne les voyant pas sortir, elle les avait appelés et que n’ayant pas reçu de réponse ni entendu aucun bruit de l’intérieur de la chambre, elle avait craint qu’il ne fût arrivé quelque malheur et qu’elle s’était empressée de venir l’instruire de ce qui s’était passé chez elle. À l’instant, l’alcade se rendit à la maison de la maquerelle, et, ayant été conduit jusqu’à la porte de la chambre, il appela à haute voix en ordonnant qu’on ouvrît ; ne recevant pas de réponse, il commanda qu’on forçât la serrure. La porte étant ouverte, on se précipita dans la pièce et voilà le spectacle qui s’offrit aux yeux des assistants : Dieu tout puissant ! Les deux infortunés entièrement nus, noirs comme les démons, à l’état de cadavres, étaient étendus sur le lit, dans la posture où ils se trouvaient au moment où ils avaient forniqué !… Leurs âmes étaient déjà aux enfers !… Vous voyez par là, mon frère, comment Dieu punit les fornicateurs !



CHAPITRE V
Exhortations aux adultères


L’adultère, dit Job, est un délit énorme et une grande iniquité, c’est un feu qui dévore ceux qui l’allument imprudemment. L’adultère amène à sa suite des malheurs sans nombre pendant la vie et pousse les âmes dans les flammes de l’enfer.

Ah ! mon frère, l’adultère est un si grand péché, que Dieu commandait aux Hébreux de tuer à coups de pierres ceux qui s’en rendraient coupables.

Chez les Gentils, on leur infligeait les peines suivantes : On brûlait la femme vive et au-dessus du bûcher on élevait une potence où l’on attachait l’homme ; il était pendu. Les Grecs coupaient le nez à la femme qui consentait à l’adultère.

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