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LES TROIS COCUS

seul empêchement au couronnement de sa femme comme rosière.

Ses amis — d’un genre qui n’est pas encore tout à fait perdu — le lui ont d’abord dit à l’oreille.

Il a tourné les talons.

On le lui a crié, on le lui a corné.

Il a répondu avec majesté qu’il s’appelait César, et que la vertu de sa femme était au-dessus de tout soupçon.

Alors, à bout de ressources, on a organisé un petit guet-apens à cet homme à la foi robuste : on l’a fait tomber en plein rendez-vous galant de sa volage moitié ; on s’est arrangé pour qu’il arrivât juste au moment où un amant était à genoux devant sa femme…

Il l’a pris pour le bottier, en train de prendre ses mesures.

Vive le roi des cocus !