Page:Léon & Jules Rainal Frères - Fascicule No 3, 1907.djvu/56

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

TRACÉ DE LA COLONNE VERTÉBRALE


Avant de mouler le sujet, nous prenons le tracé de la colonne vertébrale. Le sujet reposant bien sur les deux pieds, on suit les apophyses épineuses en les marquant successivement au crayon dermographique, depuis la 7e vertèbre cervicale jusqu’à la vertèbre lombaire correspondant à l’épine iliaque antéro-supérieure : on se rend compte ainsi de la forme de la déviation. On s’assure à nouveau que le trait de crayon correspond très


Fig. 2044.
Tracé de la colonne au crayon dermographique.
Fig. 2045.
Application de la règle en cuivre mou sur le tracé.
Fig. 1989.
Tracés sur le papier graphique.


exactement au centre de l’apophyse (fig. 2044). Il s’agit de reporter d’une façon très exacte ce tracé sur une feuille de papier spécial, qui reproduira scrupuleusement toutes les sinuosités de la scoliose, afin que les parents du malade et le Docteur puissent suivre les progrès du traitement. (Fig. 1989), n° 1, tracé pris le 1er mars 1905 ; n° 2, 6 mois après ; n° 3, un an après.

À l’aide d’une règle en cuivre mou d’une extrême malléabilité, on suit très exactement le tracé dermographique en appliquant la règle directement sur le sujet. Lorsque cette règle est bien en contact avec le tracé, on l’applique sur le papier, et, à l’aide d’un crayon, on en suit exactement le contour, en ayant soin d’indiquer le point correspondant à la crête iliaque et celui correspondant à la 7e cervicale. Tous les 2 mois, il est utile de reprendre ce tracé, afin de constater les progrès réalisés par la cure.