ans, embringuée d’une multitude de comparaisons et de métaphores admises comme autant de réalités.
Le dernier en date des hérédismes matérialistes a été cette vaine et fameuse « découverte » du neurone, par qui s’expliquait mécaniquement l’association des idées et dont Jules Soury disait que, l’ayant connue, il pouvait mourir. Il n’y avait à cela qu’un dommage, c’est que le neurone n’existe pas, qu’il n’est qu’un accident de dissection fine, qu’une création histologique, que l’interprétation fausse d’une coloration. A priori c’est une hypothèse bien sommaire que celle qui consiste à expliquer des juxtapositions de pensées par une juxtaposition de cellules nerveuses et un entrelacs mental par un entrelacs anatomique. Les choses ne se passent pas si simplement.
Quant à Jules Soury, admirateur de l’inexistant neurone, il était lui-même un hérédo caractérisé, tant par son aspect extérieur, composé de plusieurs types humains mal fondus, que par sa tournure d’esprit, véritable champ clos d’hérédismes. Sa voix basse et sifflante avait l’air de ne pas lui appartenir.