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LIVRE II.

comme ses prédécesseurs. Soucieux avant tout des traditions de l’art ou se croyant lié par elles, il ne se faisait novateur que par nécessité ou sous l’influence soit d’une volonté supérieure, soit de retentissants exemples.

Fig. 36. — Château de Gaillon.

Peu après l’avènement de François Ier, les choses tendent à changer rapidement. L’architecte français, sentant sans doute qu’il vaut bien certaines célébrités étrangères prônées autour de lui, surtout qu’il dépasse en mérite quelques personnalités encombrantes dont le rôle est de donner des conseils généralement peu écoutés, s’affirme dans son œuvre, lui imprime une individualité propre, un cachet qui établit entre les édifices sortis de ses mains des traits communs, en même temps qu’il supplée aux documents relativement à la part qui lui revient dans leur construction : Dès lors, il existe