n’ont pas de feuilles, sont filiformes et s’enlacent autour des plantes, aux dépens desquelles elles vivent. On la trouve souvent sur la bruyère, le serpolet, le lin, la vesce, la luzerne et d’autres végétaux.
Bauchelle, n. f., jeune fille, enfant du sexe féminin.
Bauge, n. f., baiser, action de baiser ;
donner one bauge à pissette, donner un baiser en tenant les joues de celui qui le reçoit.
Bauge, n. f., bac, bateau plat, plus ou moins grand,
pour passer les voitures, etc., d’une rive à l’autre.
Baugî, v., baiser, appliquer les lèvres sur le visage ou la main de quelqu’un, par amitié, par respect, s’il s’agit de
baiser un objet vénéré.
Bauïau, n. m., et adj., bailleur, celui qui baille ; imbécile, tourtre.
Bauïe, n. f., longue et traînante aspiration en écartant les machoires.
Bauïî, adj., émerveillé, surpris :
dj’a d’mèré tot bauïî, je suis resté tout ébahi.
Bauïî, v., bailler, faire involontairement une longue et traînante aspiration en écartant les mâchoires ;
mes solés bauïenu, mes souillers baillent, s’entr’ouvent, sont trop larges de l’ouverture.
Baurbî, n. m., barbier, celui qui exerce le métier de
faire la barbe.
Baurbu, adj., barbu, qui a de la barbe.
Baure, n. m., la barre ou le but dans divers jeux.
Baure, n. m., endroit à côté des maisons de campagnard où l’on remise les charrettes, véhicules de tous genres,
ustensiles.
Baurioteu, n. m., garde-barrière, préposé pour ouvrir ou fermer une barrière, percevoir le droit.
Baurradge, n. m., ballotage, lorsqu’il reste au jeu.
Baurrer, v., barrer, fermer, obstruer un passage, un
chemin, interrompre ; faire rester, terme de différents jeux,
signifiant que les parties sont égales en points.
Baurrîre, n. f., barrière, pièce de bois qui ferme un
passage, qui l’interrompt.
Bauwens, François, né à Liège, le 20 février 1848,
décédé le 14 décembre 1891. Il est l’auteur d’un grand
nombre de chansons,
