Page:Léonard de Vinci - Traité élémentaire de la peinture, 1803.djvu/359

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.


CHAPITRE CCXCVII.

Pourquoi après avoir mesuré un visage et l’avoir peint de la grandeur même de sa mesure, il paroît plus grand que le naturel.

A B est la largeur de l’espace où est la tête, laquelle est mise à la distance marquée C F, où sont les joues, et il faudroit qu’elle demeurât en arrière de toute la longueur A C, et pour lors les tempes seroient portées à la distance O R des lignes A F B F,


de sorte qu’elles seroient plus étroites que le naturel, de la différence C O et R D d’où il s’ensuit que les deux lignes C F et