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DE KANG-HI.

chines hydrauliques et l’art des arrosements, portés depuis chez nous à une si grande perfection, furent inventés[1]. L’espace enfin manquant aux habitants, il fallut songer à s’élever sur les collines. Bientôt on reconnut que la stérilité de leurs sommets dépendoit de la dégradation occasionnée par les pluies, quand un cultivateur ingénieux imagina de les façonner en étages soutenus par des terrasses. Les sels fertilisants ne furent plus entraînés dans les fonds ; ils demeurerent également répartis, et les eaux recueillies dans des réservoirs servirent à des irrigations successives. En voyant ces plaines artificielles qui s’élevent dans les airs, chargées de riches moissons, on ne sait ce qui est le plus admirable, de la simplicité de

  1. Voyage de Van-Bram, passim.