célebre, mais dont ses compatriotes n’avoient pas besoin[1].
Les arts, sans encouragement sous les empereurs, déclinerent même dans la Grece, leur terre natale : ils étoient dans une décadence complette au temps de Constantin, lorsque la religion chrétienne, si long-temps persécutée, s’assit à côté de lui sur le trône des Césars. Une nouvelle carriere s’ouvrit alors aux artistes : mais ils eurent à déplorer de grandes pertes. Un zele irréfléchi abattit les temples et brisa les statues, qu’il n’auroit fallu descendre des autels que pour en former des galeries et des musées.
- ↑ Excudent alii spirantia mollius œra.
C’est apparemment à ce vers de Virgile que Kang-hi fait allusion ; nous avouons que cette citation et quelques autres passages nous donnent des soupçons sur l’authenticité de ces lettres. C’est au lecteur à prononcer. (Note de l’éditeur.)