Page:Lévis - Les Voyages de Kang-Hi, Tome I.djvu/201

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
160
LES VOYAGES

célebre, mais dont ses compatriotes n’avoient pas besoin[1].

Les arts, sans encouragement sous les empereurs, déclinerent même dans la Grece, leur terre natale : ils étoient dans une décadence complette au temps de Constantin, lorsque la religion chrétienne, si long-temps persécutée, s’assit à côté de lui sur le trône des Césars. Une nouvelle carriere s’ouvrit alors aux artistes : mais ils eurent à déplorer de grandes pertes. Un zele irréfléchi abattit les temples et brisa les statues, qu’il n’auroit fallu descendre des autels que pour en former des galeries et des musées.

  1.           Excudent alii spirantia mollius œra.

    C’est apparemment à ce vers de Virgile que Kang-hi fait allusion ; nous avouons que cette citation et quelques autres passages nous donnent des soupçons sur l’authenticité de ces lettres. C’est au lecteur à prononcer. (Note de l’éditeur.)